A mélodie.
Das Ariettes Oubliées - Debussy, inspirado em Verlaine, de quem era amigo, numa fase ainda precoce.
Voici des fruits, des fleurs, des feuilles et des branches
Et puis voici mon coeur qui ne bat que pour vous.
Ne le déchirez pas avec vos deux mains blanches
Et puis voici mon coeur qui ne bat que pour vous.
Ne le déchirez pas avec vos deux mains blanches
Et qu'à vos yeux si beaux l'humble présent soit doux.
J'arrive tout couvert encore de rosée
Que le vent du matin vient glacer à mon front.
Souffrez que ma fatigue à vos pieds reposée
Rêve des chers instants qui la délasseront.
Sur votre jeune sein laissez rouler ma tête
Toute sonore encor de vos derniers baisers;
Laissez-la s'apaiser de la bonne tempête,
Et que je dorme un peu puisque vous reposez.
P.S. - Não pude seguir todo o concerto.
Já é bom saber que esteve do outro lado, mesmo que por um bocadinho.
ResponderEliminarOs poemas são maravilhosos!!
Obrigada por me mostrar o poema de Fernando Pessoa, desconhecia-o.
Um beijinho